Sculptures
Le temps, un travail en devenir
La section consacrée aux sculptures ou plutôt aux modelages de Frédéric Destremau est un travail qui s’inscrit dans le temps, car il l’a commencé à 14 ans. Cette production qui s’échelonne sur trois décennies a évolué, mais reste pourtant en devenir. Jusqu’à maintenant, Frédéric Destremau n’a pu, faute de conditions matérielles appropriées, arriver là où il voudrait aller. Il s’agit là de concepts, d’idées, d’ébauches, qui pourraient être développées, affinées. Ces modelages dmoulés dans d’autres matières – résine, pierre reconstituée – pourraient avoir un relief, une texture beaucoup plus fort.
Une écriture plastique personnelle
Frédéric Destremau a assurément une écriture plastique, c'est-à-dire que son œuvre est reconnaissable, identifiable. Les formes, les raccoursis, les synthèses lui sont propres, personnelles, Il a une façon à lui de présenter les choses, de les organiser les unes par rapport aux autres, toujours dans une dominante, une harmonie, un équilibre.
Des silhouettes humaines conjuguées à tous les temps
La thématique qu’il a choisi d’étudier d’approfondir est toujours la même, Il s’agit de silhouettes humaines, de personnages, seuls ou en groupe, qui sont égrainées à l’infini, dans toutes les positions, les attitudes, etc, Un regard superficiel peut y voir une répétition, une momontonie, alors que chaque sculpture est différente, inventive, unique. Il y a certes une grande unité, une langue commun, mais tout cela se renouvelle, se transmue. Cette colonie présente une grande variété expressive, une multitude de proposition, de compositions, unies par une écriture, qui se retrouve d’ailleurs, dans son écriture manuscrite.
Une œuvre libre et contrainte
A observer cette production, on y voit un mélange, tantôt harmonieux et paisible, tantôt pesant et contraint, à la marge de deux mondes, celui de la légerté, de la douceur, celui de la sévérité, de la pesanteur. C’est un art à la fois libre et contraint. La variété des postures, des drapés, des expressions semble indiquer une grande liberté, une invention toujours renouvelée, mais une austérité d’ensemble, un certain rythme, une mise au pas, évoque un monde claustral, logique. La scansion de ce monde imaginaire répond à un code, à un process, tout cela est profondément cérébral, intellectuel.
Dualisme entre le rustique et le classique
Le grand esprit que fut André Varagnac avait partagé l’art d’occident en deux veines d’inspiration. La veine rustique et la veine classique. La première est libre, émotionnelle, la vie palpite, avec ses hauts et ses bas, rien n’est impossible, la réalité est pragmatique et insaisissable. La classique est tout son contraire, l’ordre, la raison, l’idéalisation. Il évoque une réalité réinterprétée, reconstruite selon un lan, selon une méthode. L’œuvre de Frédéric Destremau se trouve un peu à la frontière de ces deux mondes, un royaume mystique, une terre évanescente, on avance dans l’un, puis on recule, on avance dans l’autre, puis on recule.
L’esprit et la chaire
Il s’agit assurément d’un travail cérébral, constructif, mais on y trouve aussi la vie, le mouvement. Il y a la paix, la raison, mais il y aussi l’énergique et passion. Il y a quelque chose de charnel, de sensuel, qui sous le joug de la raison se laisse voir. Les émotions, la douceur son palpables, c’est sans doute l’esprit qui domine, mais c’est la chair qui triomphe. Cette œuvre éminemment mentale laisse s’exprimer le sentiment, frémir la vie. C’est toute la qualité d’arriver à un équilibre dans ce dualisme fondamental.
La section consacrée aux sculptures ou plutôt aux modelages de Frédéric Destremau est un travail qui s’inscrit dans le temps, car il l’a commencé à 14 ans. Cette production qui s’échelonne sur trois décennies a évolué, mais reste pourtant en devenir. Jusqu’à maintenant, Frédéric Destremau n’a pu, faute de conditions matérielles appropriées, arriver là où il voudrait aller. Il s’agit là de concepts, d’idées, d’ébauches, qui pourraient être développées, affinées. Ces modelages dmoulés dans d’autres matières – résine, pierre reconstituée – pourraient avoir un relief, une texture beaucoup plus fort.
Une écriture plastique personnelle
Frédéric Destremau a assurément une écriture plastique, c'est-à-dire que son œuvre est reconnaissable, identifiable. Les formes, les raccoursis, les synthèses lui sont propres, personnelles, Il a une façon à lui de présenter les choses, de les organiser les unes par rapport aux autres, toujours dans une dominante, une harmonie, un équilibre.
Des silhouettes humaines conjuguées à tous les temps
La thématique qu’il a choisi d’étudier d’approfondir est toujours la même, Il s’agit de silhouettes humaines, de personnages, seuls ou en groupe, qui sont égrainées à l’infini, dans toutes les positions, les attitudes, etc, Un regard superficiel peut y voir une répétition, une momontonie, alors que chaque sculpture est différente, inventive, unique. Il y a certes une grande unité, une langue commun, mais tout cela se renouvelle, se transmue. Cette colonie présente une grande variété expressive, une multitude de proposition, de compositions, unies par une écriture, qui se retrouve d’ailleurs, dans son écriture manuscrite.
Une œuvre libre et contrainte
A observer cette production, on y voit un mélange, tantôt harmonieux et paisible, tantôt pesant et contraint, à la marge de deux mondes, celui de la légerté, de la douceur, celui de la sévérité, de la pesanteur. C’est un art à la fois libre et contraint. La variété des postures, des drapés, des expressions semble indiquer une grande liberté, une invention toujours renouvelée, mais une austérité d’ensemble, un certain rythme, une mise au pas, évoque un monde claustral, logique. La scansion de ce monde imaginaire répond à un code, à un process, tout cela est profondément cérébral, intellectuel.
Dualisme entre le rustique et le classique
Le grand esprit que fut André Varagnac avait partagé l’art d’occident en deux veines d’inspiration. La veine rustique et la veine classique. La première est libre, émotionnelle, la vie palpite, avec ses hauts et ses bas, rien n’est impossible, la réalité est pragmatique et insaisissable. La classique est tout son contraire, l’ordre, la raison, l’idéalisation. Il évoque une réalité réinterprétée, reconstruite selon un lan, selon une méthode. L’œuvre de Frédéric Destremau se trouve un peu à la frontière de ces deux mondes, un royaume mystique, une terre évanescente, on avance dans l’un, puis on recule, on avance dans l’autre, puis on recule.
L’esprit et la chaire
Il s’agit assurément d’un travail cérébral, constructif, mais on y trouve aussi la vie, le mouvement. Il y a la paix, la raison, mais il y aussi l’énergique et passion. Il y a quelque chose de charnel, de sensuel, qui sous le joug de la raison se laisse voir. Les émotions, la douceur son palpables, c’est sans doute l’esprit qui domine, mais c’est la chair qui triomphe. Cette œuvre éminemment mentale laisse s’exprimer le sentiment, frémir la vie. C’est toute la qualité d’arriver à un équilibre dans ce dualisme fondamental.